Avec le soutien de la Mairie de Tevragh Zeina : Ouverture de la première édition du Festival O’MEME  du Cinéma et des Droits de l’Homme

Le Festival O’MEME du film  et des droits de l’homme a débuté jeudi soir, avec le soutien de la Mairie de Tevragh Zeina et du Conseil supérieur de la jeunesse.

Cette première édition porte le nom du défunt diplomate et défenseur des droits humains, M. Mohamed Said Ould Hammedi, et a permis la projection de nombreux films nationaux et étrangers.

Le directeur du festival, M. Sidi Mohamed Echeigueir, a déclaré, lors de son discours d’ouverture, « que cette festivité vient contribuer au travail collectif national, officiel et indépendant, à construire une culture de vérité, de justice et d’équité, et à contribuer à la l’éducation du peuple mauritanien, à se respecter, à respecter les autres et à respecter son pays. »

Ould Echeigueir a ajouté: «Aujourd’hui, nous vous ouvrons grande la porte avec la bienvenue pour voir le résultat de notre travail pendant plus d’un an, au cours duquel nous avons récolté la production de huit films nationaux soutenus par le festival. »

À son tour, le Maire de Tevragh Zeina, M. Taleb Ould El-Mahjoub, a indiqué dans sa déclaration pour l’occasion « que le Festival O’MEME constitue un événement culturel, qui cherche à promouvoir les droits de l’homme à travers un ensemble d’activités visant à informer et éduquer les citoyens sur les droits humains. »

Il a souligné que les droits de l’homme constituent un principe suprême, pour lequel luttent les peuples pour se protéger.

La Constitution de la République Islamique de Mauritanie l’a inscrit dans les droits fondamentaux du citoyen et parmi les valeurs constantes, auxquelles chacun y adhère.

Le Maire a affirmé que la diversité des activités programmées dans le cadre de ce festival permettra d’augmenter la base de connaissances en droits humains des groupes cibles, qu’ils soient scolaires, universitaires, communautaires, professionnels ou citoyens des quartiers populaires, et de partager des informations utiles pour lutter contre l’injustice et les violations des droits de l’homme, et, défendre leurs victimes.

  1. Taleb Ould El-Mahjoub a expliqué que l’adhésion de la municipalité de Tevragh Zeina à la liste des partenaires du Festival O’MEME constitue une décision consciemment motivée par les nobles valeurs et principes poursuivis par cet espace et qui recoupe le contenu de son programme de développement, visant à créer une cité moderne dans laquelle le citoyen bénéficie des services de base tels que l’éducation, la santé, l’eau potable et l’électricité, et, où, il exerce ses fonctions civiles et jouit de tous ses droits.

Il a ajouté que la mairie avait mis en place un programme multidimensionnel visant à soutenir l’École de la République et à donner aux enfants issus des milieux défavorables les moyens de bénéficier de l’éducation en tant que droit fondamental et moyen de promotion sociale et levier du développement économique et social du pays.

La mise en œuvre de ce programme, au cours des deux dernières années, a enregistré des résultats significatifs qui seront renforcés, si Dieu le veut, à l’avenir.

Le maire de  Tevragh Zeina, M. Taleb Ould El-Mahjoub, a exprimé sa profonde gratitude et ses vifs remerciements, d’une part, au Festival O’MEME pour les activités menées afin de répandre la culture de la paix et de la coexistence, de faire respecter, promouvoir et protéger les droits humains, et d’autre part, à tous les partenaires qui ont bien voulu coopérer et conjuguer leurs efforts dans le but de promouvoir les valeurs nobles partagées par tous et d’accompagner les autorités nationales et municipales dans la mise en œuvre des plans et programmes visant le bonheur du citoyen mauritanien.

On note que le festival a été inauguré avec le film Taef Ezzemekan, réalisé par le Marocain Karim Tagwajat, et que l’ouverture a également vu la participation d’un seul film du réalisateur tunisien Anis Abbasi, et de Salamata EChewve, réalisé par l’égyptienne Shaima Al Tafesh.

Il a également été témoin de la participation de deux films mauritaniens, le premier « Lahdhatou Simme » de Lalla Bint Kaber, réalisatrice et traductrice en langue de signes, qui met en lumière les problèmes que vivent les personnes sourdes, notamment dans les services gouvernementaux, en raison de l’absence d’interprètes spécialisés.

La cérémonie d’ouverture s’est conclue par la participation du film «Mejouhoule Nessebe» du réalisateur mauritanien Mohamed Cheikhna Foucault.


 

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